Quatre clés pour cultiver et entretenir la paix
La culture
de la paix et de la non-violence passe par un
apprentissage dès le plus jeune âge et aussi par la
prise de conscience chez l'adulte que rien ne peut
correctement être réalisé et réglé si l'esprit n'est pas
intentionné de paix lui-même.
Lorsque
l'intelligence et la conscience font défaut dans les
situations difficiles à gérer, l'insatisfaction et la
violence ne sont pas longue à pointer le bout de leur
nez. En effet si l'on ne peut juguler les
insatisfactions grandissantes, la notion de
compétition, les sentiments de possessivité, le manque de confiance en
soi, les conditions physiques inconfortables, les
manques en général et surtout la réaction de colère
issue des émotions douloureuses, il ne faut pas
s'étonner de voir ces ingrédients participer à la montée
des conflits et
de la violence.
La violence n'est jamais gratuite,
il y a toujours, aux yeux de celui qui la pratique, une
raison valable à la faire subir . Lorsqu'il passe par la violence
il démontre la limite du potentiel d'intelligence
disponible pour traiter un problème donné. Il n'a pas
réussi à exprimer par la diplomatie, donc par le
langage) ces attentes. Alors pour obtenir ce qu'il
souhaite il pense que la force lui apportera raison,
mais à quel prix ?
Dans toute circonstance, il est plus
judicieux et voire même indispensable de pratiquer
la culture la paix et de la non-violence pour
obtenir et maintenir de bonnes relations avec les
interlocuteurs engagés dans un processus commun. En
effet, là où les moyens techniques, financiers ou
intellectuels ne suffisent pas pour répondre aux
attentes de chacun, c'est la culture de la paix et de la
non-violence qui doivent être les derniers remparts face
au conflit. Mieux vaut ne pas faire affaire que de
vouloir imposer sa volonté à l'autre qui la vivra très
mal, et de ce fait ne pourra garantir le résultat
escompté. Il faut savoir laisser du temps au temps et
revenir lorsque le temps est arrivé. Il y a un adage qui
dit lorsqu'on ne peut faire affaire aujourd'hui, revenir
dans sept ans les esprits se seront adaptés. Guider une
politique nécessite aussi de savoir réagir de la sorte
plutôt que de se lancer dans des guerres meurtrières.
Maintenir un
climat de paix,
L'apprentissage de la non-violence et la culture de
la paix doivent passer par les écoles,
facultés et universités. Cet apprentissage, répètons-le,
est avec la convention universelle des Droits de l'Homme
une des matières obligatoire enseignée aux citoyens,
quelque soit leur âge.
Chacun doit
avoir appris, aux yeux de la communauté, à mesurer
les
conséquences générées par sa pensée, sa parole et ses
actes. Chacun doit être en mesure de passer au filtre de
son intelligence et de sa conscience, c'est à dire :
- compatibilité avec les principes
de l'humanitarisme (bonnes
intentions),
-
compatibilité avec les Droits de l'homme,
- compatibilité avec les règles de
la société (qui elle-même est en accord avec l'ensemble
de ces règles)
- compatibilité avec ses propres
attentes (accepterais-je cela si on me l'imposait)
Cet apprentissage
nous rend
totalement responsables de ce que l'on impose à un tiers
et peut nous guides et nous écarter des voies trop
facile d'accès que sont les idées de violence et de
guerre.
Le mot "guerre" devrait d'ailleurs
être retiré de notre esprit et de notre langage car il
génère à lui seul l'idée de légitimité de la violence et
de l'impossibilité de trouver la paix.
Seule la volonté de comprendre
l'autre dans ses attentes, sa reconnaissance, sa
légitimité, sa souveraineté conduise à la paix. C'est ce
que chaque gouvernement doit adopter comme comprtement
et c'est ce que le Mouvement Pour le Paradisme pronera
toujours dans les pensées, paroles et actes.
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