Comme on peut le
constater dans une entreprise, il est dans la vie de
chacun une attitude ou un comportement très difficile à
adopter, car il demande d’énormes efforts : c’est le
changement. Avez-vous déjà observé combien il est
difficile d’accepter de changer l’emplacement de votre
meuble de bureau lors d’une transformation d’intérieur ?
Combien de temps
allez-vous résister face à un tel bouleversement de vos
habitudes ?
Les habitudes, les
paradigmes créent l’immobilisme chez l’individu. Ces
comportements créent aussi autant de blocages dans une
société qui évolue, qui progresse. Cette société
s’engage actuellement dans ce processus. Alors que la
science découvre plus de nouvelles données en dix ans
qu’en un siècle, et bientôt plus de données nouvelles en
un an qu’en cent, les progrès technologiques sont
freinés pour diverses fausses raisons, peur de l’inconnu
(OGM, clonage…),
crainte de la perte des
emplois, délais d’amortissement financier des
applications en cours...
Il n’est pas possible
d’arrêter la science. Les énergies nouvelles commencent
à bien remplacer
les énergies fossiles.
Les chaînes de production voient arriver des robots de
plus en plus sophistiqués qui relèguent le travail
humain aux oubliettes. Les ordinateurs font gagner un
temps précieux dans les bureaux d’études. Les rythmes de
travail ont considérablement accéléré et l’homme
n’arrive plus à suivre celui des machines.
Demain, la robotique va
dégager l’homme des activités manuelles répétitives. Les
nanotechnologies laissent entrevoir des applications qui
vont mettre toute forme de production
actuelle au rencard
qu’elles soient industrielles, les plus classiques, ou
agricoles, tant en agro-alimentaire qu’en élevage.
Ces applications
nanotechnologiques révolutionneront aussi l’activité de
la ménagère, comme la machine à laver le linge l’a
révolutionné en son temps. La politique doit pour
gouverner avec efficacité préparer ce virage que la
société est en train de prendre. Les nouvelles
technologies
grâce à la recherche
scientifique vont offrir un nouvel horizon au citoyen.
Gouverner c’est prévoir et jusqu’à maintenant ceux qui
nous ont gouvernés le faisaient en ne regardant pas plus
loin que la durée de leur mandat.
Aujourd’hui c’est avec
au minimum, un demi siècle au moins qu’il faut envisager
l’avenir de la collectivité. Les gens commencent à
entrevoir dans leur vie, du rêve, du bien-être, du temps
libre et de l’harmonie. Il faut dès maintenant compter
avec ces espérances dans les programmes
politiques.